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***A travers mes yeux, mon monde et mon ange***
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8 octobre 2006

Toujours comme Peter Pan...

Ici il fait nuit. Un silence qui n'est pas vraiment un silence. Le silence existe t'il vraiment en réalité?
Il y a toujours du bruit, surtout en ville.
C'est étrange la complexité des sentiments qui me tiraillent. Pourtant ils sont là, au fond de mon coeur, au fond de ma gorge. Je suis toujours trés resceptive à ce que je ressens. Trop pour mon bien.
Et pourtant dans ces moments là, je goute le temps, je le sens passer. Je me sens en vie, mais je me sens aussi mourir. Petit à petit. Plongeant vers la fatalité de quelque chose que je ne peux arrêter.
C'est ça, je me sens toujours comme si j'étais au bord d'un précipice dont je ne vois pas le fond.
Mon passé et mon futur se croisent sans se regarder là bas.
Il n'y a que moi qui les regarde. Parce que je suis à la frontière. Plus vraiment une enfant, pas tout a fait une adulte.
Mon esprit est encore celui d'un enfant, mais mon corps...est définitif. Je vais être comme ça le reste de ma vie jusqu'à ce que la vieillesse réclame ses droits. Je ne vais plus grandir. Je dépasse de haut ma mère.
Hier, la petite fille que je suis à fait ce constat avec horreur, se regardant dans la glace comme une étrangère. Regardant ses mains avec une curiosité mélée d'angoisse. Déja dix-sept ans envolés.
Dix sept ans de quoi? De rêverie vaines, à la poursuite de chimères. Dix sept ans de mensonge. A voiler la réalité par mon propre monde interieur et imaginaire. Au point de me persuader de vivre réelement ce que j'invente.
Je ne veux pas grandir, car cela me rapproche de la fin. Je ne veux pas.

Mais il y a une autre partie de moi qui rêve de gouter à la vie adulte. A la simple vie. Fac, premier appartement, travail, petits amis, mariage, enfant et petit enfants...
Je suis comme Peter Pan regardant à la fenêtre ce qu'il ne pourra jamais avoir.
Parce que même si je grandissais, je sais que jamais je n'aurais une vie normale. Parce que je ne suis tout simplement pas normale, il y aura toujours des fées, des dragons et des chevaliers ans ma tête. Il y aura toujours la peur de grandir. Ce ne sera qu'un nouveau jeu. Jouer à faire comme les adultes, comme j'ai joué à la lycéenne, et comme je vais jouer à l'étudiante. Jouer... Je ne connais que ça. Les seuls fois où je ne joue pas, c'est quand je suis seule.

Je danse avec la fatalité. Elle me regarde souriant sadiquement, et moi je me contente de soupirer et de me morfondre tandis qu'elle me prend dans ses bras, étouffant mon coeur.

Les sentiments que je ressens sont vraiment étrange.
Mon monde métaphorique l'est tout autant.
Je crois qu'il est l'heure de dormir.

415239

Mimiko.

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Commentaires
A
The story in the painting I drew<br /> Is already told<br /> No more tearstrains on the pages of<br /> My diary<br /> Tired, but unable to give up<br /> Since I am <br /> Responsible for the lives I saved...<br /> The play is down<br /> The curtain's...down...<br /> All...<br /> All the tales are told<br /> All...the orchids, gone...<br /> Lost, in my own world,<br /> Now I care for dead gardens...<br /> <br /> It's not worth anymore<br /> It's time to lay this weary pen aside...<br /> The play is down...<br /> the play is down, the curtain's down!
A
Et alors? quel mal y a t-il à vouloir faire vivre son monde imaginaire? Ce serait un crime de l'étouffer! Mais rien n'est joué. La fatalité...une des grande question humaine. Nous sommes peut être prédestinés, comme dans ton fic Tigre et Dragon. Sans doute pas...Mais de toute façon, on a trop peur de se dire qu'on tient notre vie au bout de nos doigts. Nous n'acceptons pas d'être les artisans de nos vies, parce que s'est trop effrayant. A la place, on préfére s'autodétruire, à petit feu, et dire que c'est le destin qui nous meurtrit. C'est fou comme on est habiles à réduire à néant notre bonheur.
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