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***A travers mes yeux, mon monde et mon ange***
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7 septembre 2012

Une toulousaine au milieu des Bitterois, première semaine

Sans photo malheureusement car j'ai oublié mon cable (mais elles viendront, j'ai la seule vue de Béziers belle à regarder: d'en haut-en fait si, c'est bon ) et peut être sans "n" aussi car le "n" de mon clavier devient capricieux. 

Lundi: Le jour où mes affaires bougent

Reveil à 7H départ à 8H, à une heure où il est humainement déconseillé de m'adresser la parole ou de me faire globalement chier (mon diffuseur de bonne humeur pas encore activé) les adultes se grognent dessus parce que j'ai trop d'affaire et que du coup... Mon beau père devra venir en moto. Inutile du coup de vous décrire l'ambiance des 2H de routes avec une mère grumfante contre son "cher et tendre" (et de me trouver curieusement plus au fait du comportement de mon beau père qu'elle... ah les hommes... Eh non maman, beau papa c'est pas papa. Papa LUI il aurait fait la connerie en question.)
Bref, arrivée à Béziers qui ne me fait pas changer d'opinion sur la ville... Dire que j'avais pas voulu croire mes cousines...
Puis on débarque au pseudo foyer étudiant (oui parce que dans les fait, c'est plus un appart-hotel). Et là... Ben cette journée s'annonça sous le signe de la salle d'attente. Qu'est qu'on l'a vu cette salle d'attente...  

Aprés les derniers papiers (et chèque ouiiiinnnn ça fait mal mon salaiiiirreeee!!!!) signé, je prends possession des clefs [en plastique bien chiante], on descend la voiture au parking du sous-sol et on monte mes affaire à ce qui fut pendant cinq minutes ma chambre étudiante. 
Juste le temps pour ma mère de constater le bruit que fait la VMC (ah si tu savais maman... ya pas que la VMC qui fait du bruit... *jette un regard furibond à sa clim*) et de me forcer à retourner à l'acceuil avec moi pour changer de chambre.

Salle d'attente lalalilala... 

La dame de l'acceuil, compréhensive, me donne une nouvelle clef [toujours en plastique, hein!] et nous redemenageons mes affaires dans ma nouvelle et définitive chambre. Comme vous vous en doutez certainement, la premiere chose que j'ai fait aprés l'état des lieux, c'est de brancher mon ordinateur. Oh! Il faut un code pour internet! Oh j'ai pas le code de la résidence! Oh j'ai pas la clef de la boite au lettre!
Vous vous en doutez donc...

Salle d'attente lalalilala...

Je hais cette salle d'attente... 

Bref, tout marchait à présent, restait plus qu'à faire des courses... 

L'occasion de découvrir le lieu où sont TOUS les biterrois... parce que les rues était un peu déserte... Le complexe commercial de la ville! Avec le systeme de parking le plus mal foutu que j'ai jamais vu. Et puisqu'on parle de grande surface... C'est à peine aussi grand qu'un hyper U... Je sais toujours pas où je vais trouver certains trucs... Genre le cable USB qu'ils ont pas fourni avec mon imprimante... 

Quoiqu'il en soit, je m'endors le soir sans problème dans mon lit dépliant et ce, malgrés son sommier en ferraille qui grince à chaque fois que je bouge un peu trop, les lumières qui filtrent derriere le rideau opaque et la clim qui de temps en temps se met à gargouiller-genre j'ai un tunnel à bulle à côté de mon lit- et termine son rituel avec un claquement.  

Mardi: Le jour où j'ai fait la funeste erreur d'oublier ce que tourisme avec ma mère pouvait signifier 

Ce jour là je devais obligatoirement ne pas être là de 11H à 12H car ma chambre n'avait pas été vraiment préparé (puisqu'à l'origine je ne devais pas être là) pour que la GOUVERNANTE (je vous jure, ils l'appelle comme ça, j'ai l'impression d'être dans une pension de jeune fille anglaise) puisse faire les dernieres modifications et l'état des lieux. Du coup je suis partie avec ma mère et beau père aller voir la cathédrale. A l'origine ça devait être que ça. J'ai donc enfilé ma jolie paire de sandale à talon que j'avais pas pût mettre de tout l'été parce que talon et mediathèque c'est hors de question. 
Direction donc la cathédrale sur les trottoirs défonçés et penchés de la ville, tout en montée et descente évidemment. Déja ça, ça me faisait regretter de pas avoir mis mes baskets. 
Je découvre cependant le quartier medieval de Béziers qui me plait beaucoup plus que le reste de la ville (oh des pavéééésss) plus beau, plus ombragé, plus de boutiques et pour finir la cathédrale qui est, à vrai dire trés belle et étonemment bien fournie question oeuvre d'art.
Tout aurait pû allé dans le meilleur des mondes sur mes échasses... Si ma mère 'avait pas découvert l'accés libre au clocher!
Et là je vous dis pas... Commence une montée interminable pour moi, dans un passage étroit sur des marches étroites et parfois tellement usée que creusée... AVEC MES TALONS, MA CLAUSTROPHOBIE ET MON VERTIGE! Je sais même pas comment j'ai pû arriver tout en haut mais à mi parcours j'étais morte de trouille à l'idée de me casser la figure!
Mais ça valait le coup, la vue est magnifique, on voit même la mer (un peu)! J'ai pris plusieurs photos, je les mettrais quand je pourrais.  
Bon, aprés, je vous parle même pas de la descente qui a été pire que la montée, avec ces marches qui penchait vers le vide... Je n'aspirais qu'à une chose: retrouver le plancher des vaches! 

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Enfin, tout cela aurait pû se terminer là... Si ma mère 'avait pas aperçut le moulin en contrebas des remparts... 
Mes pieds était déja dans un sale état la descente me les termina. J'avais tellement mal que je devais me persuader d'ignorer la douleur alors que les sangles me cisaillaient à chaque pas un peu plus le pied. Mais on a finit par y arriver à ce moulin (trés beau aussi, au bord du fleuve, avec une retenue d'eau et des coincoins) mais rien à manger dans le coin. 
Aprés une pause au bord de l'eau, on a donc été bien obligé de remonter... Avec mes pieds en souffrance (trois ampoules dont deux éclatée, plusieurs brûlures... youpi!).
Le soir même, dans la douche, j'ai dégusté... 

Mercredi: Le jour où je m'installe vraiment 

Mon état des lieux fait, mes parents partis, j'ai pût enfin m'approprier vraiment les lieux. Et découvrir ce qui me manquait. 
Du coup, hop! rebelote des courses dans la petite superette la plus proche. 

Mais aussi, parce que j'en mourrais d'envie depuis que j'ai découvert Béziers: m'inscrire à la mediathèque. Je n'ai pris quasimment aucuns livres et DVD avec moi parce que je savais que j'aurais cette banque juste à côté de chez moi. 

Eh bien, la mediathèque où je travaille, en comparaison, c'est de la gognotte. Il y a beaucoup plus de documents, mieux installés, plus agréable. J'ai halluciné devant les DVD: ils ont même des séries! (par contre... on voit qu'ils ont pas de vacataire pour les chiffoner leurs DVD: ceux que j'ai emprunté sont super sale et l'un tellement rayé que ça saute...). Question service, nous sommes quand même meilleurs. J'ai pas eu un seul sourire des bibliothécaire responsable des poles et les gens sont obligé d'être autonome pour les retours: ils doivent rendre les documents aux bornes correspondant au lieu où se trouve le document dans la mediathèque. Gain de temps certe... Mais à mon avis, doit y avoir des couacs. Le public est par définition rebel à tout effort de sa part... Quoiqu'il en soit, ça reste la caverne d'Ali Baba et ça fait plaisir d'y aller qu'en tant qu'usager bien chiant qui a rien d'autre à faire XD (non serieux, là bas, j'ai pas l'impression qu'ils soient trés bousculés... ). 

Jeudi: Le jour où il fait trop chaud pour sortir et où je commence à avoir des doutes...

Chaleur est le maitre mot, je me persuade quand même à ce que je pensais être une visite éclair à la fac pour retirer mon dossier d'inscription... Et là je commence à me dire que la diarrhée administrative, c'est pas qu'au mirail... 

J'ai une splendide feuille déclarant mon admission en licence pro avec écrit trés lisiblement que je dois me rendre à un tel bureau muni d'elle pour retirer mon dossier d'inscription. Aprés une attente...

Salle d'attente lalalilala...

... On me dit qu'il y a marqué n'importe quoi sur ma feuille, que c'est pas là c'est dans le hall.

Okkkkayyyyy... 

Alors à Béziers, pour récupérer son dossier, c'est dans le hall de la fac alias le lieu super bruyant rempli de jeunes bitterois kofdécérébréskof (mais quoi? Ils font peur je vous jure! On dirait qu'ils sortent tous de la generation Secret Story! ... Attends ma soeur entre en L3 aussi... Oui en fait C'EST la generation Secret Story! ). Bon, je finis par récupérer mon dossier et rire jaune mentalement sur les pieces à apporter (justificatif de mon medecin traitant! euh attendez, il est un peu à Colomiers!). 

Et avec tout ça, je connais le jour, l'heure de ma pré-rentrée, mais pas la salle! Oh je vais être bien demain! 

Vendredi: Le jour où mes doutes se confirment

Réveil TRES difficile et moral au bas des chaussettes, diffuseur de bonne humeur contré par stress. 
Me dirige vers la fac, arrive à chopper un type qui semble être le concierge pour m'enquerir de la salle où je suis censé aller et qui n'est marqué nulle part (malgrés ce qu'ils en diront plus tard...). Salle trouvée, réunion explicative qui me fait m'inquietter ET du projet tutauré ET du stage ET de ma possibilité à trouver un boulot de suite aprés. Ma classe est pour ainsi dire... hétérogène... On est pas énormément de jeunes (et je me suis fait une raison sur les garçons, sauf miracle, c'est pas encore cette année que je trouverais quelqu'un d'interessat dans ma classe...).
Ensuite l'aprés midi on avait une présentation des activités en rapport avec la mediathèque (à voir...) et une conférence d'une prof de Toulouse III (eh oui, apperemment la documentation est née là bas et pas au mirail!) que j'aurais pû suivre jusqu'au bout s'il n'avait pas fait si chaud. Au bout d'un moment j'ai décroché (surtout qu'elle ne contextualisait pas son propos... Mais ça ça doit être une sale manie d'étudiate d'histoire... REPUBLIQUE DES LETTTREEEESSSS!!!! que j'ai eu envie d'hurler. QUERELLE DES ANCIENNNNS ET DES MODERNEEESSSS!!!! couché neuronne histoire! ).

Et aprés on s'est retrouvé cinq clampins sur les coursives à ne pas savoir à QUELLE HEURE commence les cours la semaine prochaine parce que le soit disant planning du mois (eh oui, je n'ai pas d'emplois du temps fixe ça change tous les mois avec de nouveaux intervenants) n'était pas affiché alors que d'aprés la prof, il était censé l'être...

Sot décontracte les profs... N'importe quoi écrit sur nos feuilles... Pas de sallle... Maintenant pas de planning... je sens que ça va être troooop bien!

Heureusement que j'habite à côté contrairement aux autres qui semblent tous prendre le train...

Mimiko.   

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