Le printemps d'Helliconia (trilogie d'Helliconia) de Brian Aldiss

Bon maintenant que mes derniers déboires liés aux notes du premier semestre sont NORMALEMENT rêglé *veine qui palpite*, que j'ai retrouvé un semblant de cerveau aprés la migraine d'avant-hier et que je me sens presque mentalement prête à apprendre que je ne valide pas mon premier semestre sans faire une dépression (le mot clef dans cette fin de phrase est: PRESQUE), je vais tenter de rattraper mon retard dans mes critiques de livres, bien que depuis que je suis à Béziers, j'ai pas énormément lu...

3eme de couverture: Helliconia, planète de type terrestre, surveillée depuis des siècles par un satellite terrien, tourne autour de deux soleils, Batalix et Freyr. Son orbite autour de Batalix dure une petite année de quatre cent quatre-vingts jours. Mais elle accompagne Batalix autour de Freyr en mille huit cent vingt-cinq petites années.
Parce que Freyr est une étoile géante et que cette grande orbite est très elliptique, Helliconia connaît un terrible hiver de plus de cinq cents ans, un été torride de même durée, et entre les deux un bref printemps.
Ces saisons sont si longues que les habitants d'Helliconia, humains et phagors, n'en conservent pas le souvenir, sauf dans leurs légendes. Pour Yull, le chasseur, le printemps d'Helliconia, c'est le monde à l'envers, la révolution, le dégel de l'histoire...
Voici le premier volume de la trilogie d'Helliconia, le chef d'oeuvre de Brian Aldiss, l'un des principaux écrivains britanniques contemporains, qui a rivalisé ici dans la création d'un univers avec Frank Herbert, l'auteur de Dune.

Depuis quelque temps, je désire éllargir mes connaissances en livres de SF, sachant qu'en fait je n'en connais pas beaucoup et j'ai tendance à lire ceux que j'ai en boucle. Et surtout, je n'ai pas beaucoup de "vrais" livres de science fiction à mon actif.
Fouillant dans les rayons de la bibliothèque de Béziers j'ai donc trouvé ce vieux livre à la couverture peu attirante et aux pages jaunies à l'écriture sérrée et je me suis dit: bah pourquoi pas! 

Ce n'était pas que le résumé semblait particulierement attirant, mais bon, il été écrit que c'était un chef d'oeuvre.

Les premières pages ont été dures... Mais duuuures. Le premier livre de la trilogie s'ouvre sur un prologue où j'ai eu extremement du mal à rentrer mais qui ne manque pas d'idée, comme tout le reste du livre d'ailleurs.
J'ai eu plus de facilité à suivre la suite du récit quand l'histoire "véritable" a commencé et que plusieurs personnages sont devenus récurrents et j'ai même apprécié la lecture. Brian Aldiss a créé un monde original en s'attachant autant à son climat, sa faune, sa flore qu'aux sociétés des trois espèces intelligentes qui y cohabitent plus ou moins bien. 
On a une situation initiale hivernale où l'humanité survit avec juste les connaissances qu'il leur faut, ayant perdu toutes les autres, et petit à petit c'est le dégel, et on les suit dans le processus obligatoire de changements de leurs habitudes et de réappropriation des savoirs anciens. Les femmes s'affirment, les hommes complotent,  domestiquent les animaux, font du commerce avec les autres villes et se préparent à un affrontement avec leur ennemi de l'hiver: les Phagors. 

Cette histoire est servie par une écriture excellente, pas trop lourde mais pas trop dépouillée non plus, qui, par le contexte, ne s'embarassent pas des mots compliqués et techniques si familiers à la science-fiction. 

Bref, s'il a été difficile d'y entrer, il a été agréable à finir. Je ne sais cependant pas si je lirais un jour la suite vu que ce tome ce suffit à lui même et que le suivant n'en est pas la suite immediate. 
Je le conseille néanmoins aux amateurs de nouveaux mondes.

Note: 16/20. 

Mimiko. 

Comments

[David1717]

Si je peux me permettre, le tome 2 est excellent!! Je n ai pas encore lu le 3....