Mal a la tête...

Oh, ce que j'ai pû être malheureuse ce matin!
Je ne me demandais plus pourquoi, il y a quelques mois, je me suis penchée du balcon de cet immeuble dans l'idée de mettre fin à ma vie. Je ne cessais de penser à lui. Heero occultait tout autre forme de pensée. Je le voulais. Maintenant. Je voulais qu'il me prenne dans ses bras, qu'il presse sa bouche contre la mienne, contre ma paux. Et qu'il me prenne.

Je suis une fille frustrée. Et j'avais trés envie de pleurer parce que le seul homme que j'aime m'est inaccessible. Je n'écoute même plus ce que me dise les autres avec un ton cajoleur : "Mais non, tu vas trouver un homme fait pour toi, pas un homme de papier... Et blablabli, et blablabla. MAIS EST CE QUE QUELQU'UN A COMPRIS QUE JE L'AIME!!!! C'EST PAS UN AUTRE QUE JE VEUX: C'EST LUI!!! Les autres n'existent même pas à mes yeux.

En plus, pour gâter mon état d'âme, voila que je devais me coltiner une heure et demi de cours de vie affective et sexuelle. Génial...Tout le monde est contre moi ou quoi? Les dieux doivent se rirent de moi là haut.

Thomas a bien essayé de me consoler, mais c'était perdu d'avance. Au final, je me suis perdue dans les bras de Camille. C'est bien d'avoir une amie dans ces moments là. Surtout quand on doit sécher les larmes qui montent pour se concentrer dans son controle de maths ( ai fait une erreur stupide en en parlant T_T).

Et puis au final, aprés manger, le beau temps a eu raison de mon chagrin. Entourée par des personnes que j'apprécie et qui savent me faire rire, tout va toujours mieux. On a même appris qu'on pourrait repeindre les murs du couloir art plastique! C'est trop génial!

Le cours de vie sexuelle n'a pas été si terrible finallement, on a même eu l'avis de Valentin (l'un des 3 garçons de notre classe). Avis qui m'a quand même fait un petit peu peur, car il représenté bien certains stéréotypes de la pensée masculine. Oups!

Et quand je suis sortie du train, le temps était rayonnant. Si pour moi l'apparition des petites fleurs roses sur les arbustes de mon chemin était l'annonce du printemps, je sentais celle de l'été imminente lorsque je sors les débardeurs et les sandalles. Et tout aurait été parfait si Heero s'était tenu contre moi, nos deux mais enlacées, les rayons du soleil sur nos joues et le vent frais sur notre peau. Dans le polen qui volait autour de moi, je me suis dit que j'étais bien contente au final de ne mettre pas donner la mort. Ne serrais ce que pour profiter de ces instants là.

Mkatt, princesse amoureuse du plus bel ange que le monde ait compté.