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***A travers mes yeux, mon monde et mon ange***
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6 février 2007

Un mardi presque banal...

...

Une présence. Quelqu'un qui rentre dans ma chambre. La musique loin en arriere plan.
J'ouvre les yeux.
Mal dormi... Pas dormi...
Un regard vague sur le reveil: 6h22. Génial, dormi quatre heures.
Je dois me lever. Je vais à la fac aujourd'hui...
-Bien dormi?
-Mmh... Non, pas dormi...
-Ah OUI! C'est ça de pas se dépenser! qu'est ce que tu veux que j'y fasse moi!
Rien maman... A peine une minute que je suis réveillée et je commence déja à me faire engueuler...

Mal grés je me force à retirer les couvertures chaude et à chercher à tatons le bouton pour éteindre mon réveil. Voila c'est fait. La lumiere rentre par la porte que ma mère a laissé ouverte. En baillant comme un hippopotame je trébuche hors du lit, fouille dans mon lit pour trouver ma robe de chambre et sort dans le couloir froid.
Dans un pur automatisme je descend les escaliers les yeux fermés, entre dans la cuisine, trouve céréals, lait et médicaments. Radio pas allumé pour une fois. Merci mes oreilles.
Je mange sans véritable désir pendant que ma mère, à son habitude s'affaire à nettoyer. Je n'aime pas l'odeur de l'éponge. Mais au moins elle ne me parle pas et je n'ai pas à faire semblant de l'écouter.
Moi, faut rien me demander avant ma douche.
-Une fois que tu auras fini tu rangeras ton bol en bas et tu lançeras le lave vaiselle?
-Ouais...

Toujours en mode zombi je remonte les escaliers, attrape ma serviette sur la rembarde et file direct sous la douche. Mon réveil matin.
La chaudiere décide de me lacher. P**** de materiel... Je me rince dard dard à l'eau froide et me réfugie contre le radiateur pour me laver les dents.

Je rentre dans ma chambre, troque serviette contre peignoire de bain et cherche de quoi m'habiller. J'avise un pantalon noir et un t-shirt noir en accord avec mon humeur, hélas les culottes, elles, manquent. Je descend en bas et en récupère quelques unes sur l'étendoir. Enfin habillée je me colle devant ma coiffeuse en soupirant. Je défais ma tresse en me disant qu'avec une tête pareil, tout espoir et perdu... Hop une demi queue, du crayon noir, du parfum et basta.

Je fais mon sac, descend en bas pour changer les musiques de mon mp3. Ma mère en profite pour faire de l'ordi. Une vraie droguée ma parole.
-T'étonne pas si je m'endors en cours!
J'éssaie de faire de l'humour.
-AH MAIS NE DIS PAS CA! C'est ta faute! Tu sais bien pourquoi! Je te les dis!
-Ca va inutile de m'agresser comme ça...
-Déja que t'a pas beaucoup de cours! Alors en plus si tu suis pas! Mais ça on te l'avais dit Alicia!
-Maman, c'est bon. J'AI COMPRIS!
-Oui mais bon c'est énervant de...
(typique de mes parents: ergotter.)
-MAMAN! Je RIGOLAIS!
-C'est pas marrant! Imagine toi que blablabla et bla...
Finallement je crois que me taire est la meilleure défense... La journée commençait bien...

Dans la voiture la discussion prend bien heureusement une autre tournure. Mais qui me conçerne tout autant... Le permis et un "job" comme dit ma mère avec son accent harrassant (vouloir étrangler sa mère a chaque fois qu'elle dit "pépin" pour parler d'un parapluie, "job" pour un travail et "nana" pour fille, c'est normal?). J'ai l'impression d'être une fille de 18 ans pas normale.
On arrive à Basso Cambo et je quitte le confort de la voiture pour le froid, la pluie et la nuit. Je marche d'un air renfrogné vers le métro. Prend le métro et le 20 minute qu'on me tent avec un vague "merci" et m'aperçois avec horreur que ma mère m'a amené trop tot.
Je fouille au fond de mon sac pour trouver mon portefeuille et en sortir mon ticket bientot plus valable. Le métro est bondé. Femmes maquillée et parfumée cotoient jeunes, racailles et gamin de collège et de primaire. Je déteste le métro, mais je crois que c'est un sentiment universel.

Aprés avoir vaguement vu que l'affreux Sarcosy était en tête des sondages qu'on ne sait pas d'où y vienne d'ailleurs, je suis sorti à mon arret d'étudiante. J'ai monté l'escalier et passé les bornes. De mauvaise grace je suis sorti dehors sous le ciel couvert de nuage et zébré par la fine pluie qui tombait.
Dans cet endroit que j'aime pas, ou j'ai autant ma place que dans un opéra. Où mon existence se résume à un numéro et à rien pour la plupart des gens. Où je ne suis rien et où je ne vaut rien. La fac du Mirail.
J'ai traversé les couloirs pour trouver mon UFR vide car il était beaucoup trop tot. Sous la pluie j'avais envie de pleurer comme un chiot abandonné. Je suis rentrée et me suis callé sur un siege. Je n'ai pas bougé pendant quinze minute. Puis je suis ressorti pour attendre sous la pluie.
Hedwige a fini par arriver. Elle aussi était en avance. On est re-rentré et on s'est mise à discuter de ce qu'on avait fait pendant les vacances. Puis on est parti rejoindre l'amphithéatre. Marie était à l'interieur. Je les rejointe.
Il n'y a que lorsque je suis prés de mes amies que j'ai l'impression d'être à ma place ici. Laurianne était là aussi. Justine est arrivé, puis Agnes qui sans perdre de temps m'a fourré un manga dans mes mains en me disant de le lire.
Je l'ai vraiment contaminée. On passe les cours à parler de mangas et de dramas tout en dessinant...
Manon est arrivé tout juste avant que le cours commence.

2H passé à un cours interessant sur les estampes japonaises dans un amphi où ils avaient oublié que le mot "chauffage" existait. Ma chaussure a dégringolé de trois rang quand je les enlevée pour me mettre en tailleur et le stylo noir (aujourd'hui j'avais que des rouges, étrange...) que m'avait passé Agnes était si agréable que je l'ai utilisé pour dessiner XP.

Fin du cours, Agnes m'annonce qu'elle rentre avec moi. Tant mieux. On se dirige à la gare des Arenes avec mes chansons de Walt Disney dans les oreilles, puis en attendant le train, nous discutons de notre sujet favori: les beaux garçons japonais dans les dramas et les mangas. Les gens assis a côté de nous devait nous prendre pour des folles!

Mon train est different du sien (le mien part plus tard) et j'en profite pour m'acheter un doghnuts au sucre et une torsade au chocolat pour repas de midi. Arrivé à VH, le temps est massacrant, je rentre le plus vite possible et me calle devant la télé avec des Princes de Lu et du chocolat au lait pour regarder Midi les Zouzous (et pleurer devant Sarah). Ensuite je monte allumer mon ordi pour tapper un peu de Tigre et Dragon (le cours sur l'estamps m'avait donné des idées) et finir de colorier certains dessins...

Moi je n'ai qu'une chose à dire: heureusement que les amies sont là!

KuroNeko.

ps: RISAAAACHANNNNNN!!!! JE N'AI PLUS DE FORRRFAIIITTTTTT!!!!! JE PEUX PAS TE REPONDRE AVANT LE 8!!!! Le lundi j'ai pas cours et demain on mange ensemble???

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