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***A travers mes yeux, mon monde et mon ange***
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9 décembre 2005

De nos pères...

Nous avons eu une petite discussion dessus. Je n'ébruiterais point ce qui m'a été dit, je m'étallerais sur mon sujet personnel. La discussion tournait en fait sur les pères et le divorce, car nos parents étaient tous divorcés, plus ou moins à cause de l'attitude du père.

En fait, nous parlions plutot du chantage affectif. C'est terrible ça, et plusieurs de mes amies, dont une trés proche, sont victime du chantage affectif de leur mère ou de leur père. Personellement, je n'ai jamais voulu entrer dans ce jeu. Ca ne marche pas sur moi. La façon dont ont les parents de faire culpabiliser leurs propres enfants m'insurge, le plus souvent, c'est dû à un manque de confiance de l'adulte qui a peur que son enfant s'en aille et le laisse seul. Je trouve ça horriblement égoiste ça de la part des adultes, d'autant plus qu'ils font souffrir leurs enfants. Et il ne le reconnaisse pas! Et quand on leur demande d'aller voir un psy ils pensent que c'est nous qui en avons besoin.

Camille a dit quelque chose d'interressant à ce moment là. Il y a un moment, pour les enfants, où ils doivent "tuer" leurs parents. Bien sur, ce n'est pas au mot de la lettre. Et pour quelqu'un victime du chantage affectif de ses parents, il faut le rompre, quitte à "blesser" à "tuer" nos parents. Leur dire "Ce que tu dis je m'en fous, laisse moi vivre ma vie, laisse moi être heureux". Sans ça, la personne souffrira éternellement.

Je suis loin d'être victime de chantage affectif, ça ne m'atteint pas, ais-je dit. Je ne sais pas si j'ai "tuer" mon père, mais je me suis rapidemment opposé à lui, et ce, trés jeune, du moins que je m'en souvienne. Il était l'autorité, j'avais naturellement envie de m'opposer à cette autorité pour être libre. C'est ainsi que j'ai obtenu mon indépendance. Dans ce combat avec mon père que j'ai mené jusqu'au divorce de mes parents. Ca a légerement choqué Camille, mais mon père a cette époque était extremement violent avec moi. Plus avec moi qu'avec ma petite soeur.
Je me souviens étant petite, avoir dit a ma maitresse que mon père me battait. Je ne savais pas ce que ça voulais dire à l'époque (rire), et ma maitresse a convoqué mes parents. C'était éxagéré de ma part, à l'époque il ne s'ageissait que de féssé. Et même aprés, mon père a toujours plus ou moins su où était les limites à ne pas franchir. Il ne m'a jamais fait saigner, il m'arrivais parfois d'avoir des bleus.
C'était pendant la periode du college. ca fait parti de mes non dis du college, je n'avais pas envi de le dire. C'était mon combat de liberté. C'était entre mon père et moi. Tant qu'il ne me considererais pas comme libre et pensante, j'ai continué à l'affronter du regard, avec mes mots et avec une certaine insolence.
D'une certaine façon, je montrais ma joue droite pour qu'il me frappe. Mais c'était plus un "Oui vas y tu sais que tu peux frapper. Eh bien frappe. Moi je m'en fous. Je continuerais à t'affronter."
Mon père était loin d'être une figure affective. Quand je posais ma main sur son épaule, son dos ou son bras, il m'attrapais le bras et me le tordais violemment, jusqu'à ce que les larmes me montent aux yeux. J'avais beaucoup trop peur de le prendre dans mes bras. Je ne le pourrais jamais. Je ne pouvais pas compter sur lui dans les moments difficiles. Lorsque je lui désobéissez, il me tordais le bras, l'épaule, m'envoyait dans ma chambre sans manger (et dans ces cas là, pour le provoquer, je ne mangeais pas de la journée), me donnait des coups de pied dans le dos ou sur les fesses pour nous faire avançer jusqu'à la chambre. Je me souviens aussi qu'un jour, j'étais sur l'ordinateur, et il me l'avait demandé ( "Sort de là!"). J'ai refusé. Il a pris la chaise, il a essayé de m'en faire sortir, j'ai résisté, puis alors il a pris la chaise roulante, et moi avec, et nous a tout deux envoyé s'écraser sur le placard. Ce jour là, il aurait pû me broyer une jambe.
C'était des trucs de rien du tout, mais à cette époque mon père était franchement antipathique à la maison.
Quand il rentrait, c'était les pieds sous la table et "Pourquoi la table est pas mise!", "pas génial cette soupe!", "manque de sel, de poivre, ya rien dedans!", ":les carottes sont fades".
Mon père avait un sacré complex de superiorité.

Maintenant que je vous rassure, depuis le divorce, il a quand même beaucoup changé et on arrive a bien s'entendre. Peut être parce que je me suis assagie, et qu'il sait apperçue que ses filles lui manquaient étant donné qu'il ne nous voit qu'un week end sur deux.
De toute façon, il avait sa façon de m'aimer. Elle était juste trés trés maladroite. Je lui pardonne sans aucun probleme tous les bleus qui'il m'a fait, et ces soirées où je rentrait du college et où je montais doucement les escaliers pour pas qu'il entende que j'étais rentrées. Car il y a avait un peu de ma faute, c'est vrai... Je l'ai toujours pris à rebrousse poil...

Mimiko qui aime maintenant beaucoup son papa qui lui achete du chocolat et du riz au lait quand elle est chez lui^_^.

rei06

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