On my Way

C’est impressionnant, j’ai l’impression d’être à un important tournant de ma vie. Tout s’est brutalement enchaîné ces derniers jours, et un panne d’internet m’a empêchée d’écrire tout cela au jour le jour. Alors, revenons en arrière, à Jeudi…
Jeudi 1 Juin…
La journée s’annonçait agréablement à vrai dire. J’avais décider de ne pas assister au cours du matin, car j’étais beaucoup trop fatiguée à cause du bac d’art pla. Mais une fois arrivée au lycée, une rumeur qui s’enfla et devint un cri me figea sur place nette sur place : les résultats de l’examen de mise à niveau avait été annoncé.
Bien sur, l’ayant passé à Saliège, je ne pouvait pas savoir mes résultats, mais Agnès et Justine, qui l’avait passé aux Arènes, elles le savaient. Justine était recalée, Agnès placée dans la liste d’attente.
J’appris peu après que Joanna qui l’avait passée avec moi, elle, avait été reçue. J’étais, au fond de moi, complètement stressée de ne pas savoir es résultats, même si, une grande partie de moi savait que là où Agnes et Justine avait échouée, je ne pouvais pas réussir…
Une autre partie conservait quand même une goutte d’espoir. Même si en voyant Agnès fendre en larmes, je comprenais très bien ce qu’elle ressentait : déception, injustice, amertume, tristesse et une impression cruelle de rejet.
Il fallait que je tienne le coup jusqu’à mes résultats, et pour cela, il fallait que je m’isole. Ce que j’ai fait en me calant pour la dernière fois sur ma coursive, un Bleach entre mes mains. Camille et William sont arrivé peu après. Camille me faisant des signes d’excuses pour cela. Elle se faisait du soucis, William s’en faisait il aussi ? Je ne sais pas, je sais juste, que quand il a posé ses deux mains sur mes épaules, j’ai retrouvé la force de repousser mes larmes. Et j’ai réalisé juste après, que c’était la première fois que quelqu’un posait ses mains sur mes épaules de cette façon là. Comme une façon de transmettre sa force.
En fin d’après-midi, j’aurais dû assister au cours d’histoire de l’art, mais devant l’air nonchalant de la prof, et malgré le fait qu’elle m’avait vu, je suis parti de la salle, révulsée par son comportement.
Chez moi, ça marche comme ça : mon respect je le donne si on me respecte. Si ce n’est pas donnant donnant, je veux bien me conduire insolemment.
C’est my way of life.
J’ai retrouvé mes amies et nous sommes parties dehors pour discuter. Et je les ais finalement quittée.
Une fois à la maison, je me dirige directement vers l’ordinateur où je dois affronter ma mère et ma sœur pour pouvoir rester seule pour voir mes résultats. Hélas, internet ne marche pas. Complètement effondrée de ne pas savoir, je suis allée éclater dans le jardin. Et tout comme Agnes, je me suis mise à pleurer. Seule. Pleurer parce que ça en était trop. Que je pouvais plus tenir sous cette pression continuelle de stress, que je savais que je serais pas admise et que j’en étais blessée dans ma fierté. Que je trouvais ça injuste. Qu’on ne juge pas les gens sur leur volonté et sur leur rêve, plutôt qu’à un bête examen, où l’on ne peut pas voir les trois quart de notre talent.
Je pleurais pour moi, pour Agnes et pour Justine qui était toute deux très douée et avait des rêves comme moi.
Et ma mère est arrivé, à un peu parlé, puis je me suis étendu dans l’herbe auprès de Caramel, en regardant le ciel. Et je me suis dit ; Non, ce n’est pas pour ça que tes rêves sont perdues… La forme d’un dragon se dessinant dans un nuage.

Moi, déprimée:

Vendredi 2 Juin
Impossibilité de me lever. Décide de pas aller en cours le matin. Ma mère me réveille pour annoncer ce que je savais déjà :
Pas admise en mise à niveau.
Trop pleuré hier, pas envie aujourd’hui. La nouvelle passe sur moi comme de l’eau sur les plumes d’un canard.
Je me décide à aller au lycée pour la dernière fois. Une fois là bas, je retrouve mes amies, qui sont rassurée de me voir joyeuse. Après tout, il était hors de question de paraître malheureuse mon dernier jour de terminale !
Journée qui est passée très vite. Mes « adieux » ont été peu être un peu brutal et rapide. Mais je sais que je les reverrais. Tous. D’une façon ou d’une autre.
Particulièrement toutes mes amies qui sont devenus très importante pour moi. Peut être pas autant qu’Asu, Naru, Shin, Isa et Arisa, mais presque.
Je rentre à la maison, me retenant à peine de ne pas sautiller de bonheur en chantant : « Mais oui, mais oui ! L’école est finie ! ».
Ca y est, si tout se passe bien, je venais de terminer mon année de terminale, et même maintenant, je n’arrive pas à bien le réaliser ! TERMINE ! TERMINE ! Et je suis (presque) en VACANCES!!!! LIBRE !!! Et pleins de bonnes choses se profilent devant moi !
Je suis allé crier mon bonheur à Asu avant de rentrer et aussitôt fait, ma mère commence à me parler de ce qu’on allait faire maintenant (rapide la maman !). Elle a apparemment passé des coups de fils partout et me propose une nouvelle solution de dépannage : la Fac. Art appliqués au Mirail. Et quand je lui dis que les inscriptions sont clause, elle me dit qu’elle a réussi à se procurer un dossier de justesse (moi : chapeau la maman !!!). A MOI, on repousse les limites d’inscriptions ??? Nief, je savais pas que ma mère avait autant de pouvoir et que moi j’avais autant de talent (rire).
Bref, moi qui étais autant opposer à l’idée d’aller en fac, c’est là que je vais peut être finalement me trouver l’année prochaine. Bon (haussement d’épaule) on ne perd rien à essayer. De plus, je vous passe les détails, cela me permettrait apparemment, si je valide mon année, d’entrer en bts communication visuelle.

Samedi 3 Juin
Bazar le matin pour partir chez papa, au final je prend le strict minimum et décide de revenir dimanche soir pour terminer mes bagages et de partir lundi.
Après manger, je me fais emmener chez l’esthéticienne pour ma séance de torture mensuelle, j’en ressort les jambes nettes.
Un petit tour dans la piscine glacée de l’appartement, puis visionnage de « La légende de Zorro » (bon film, même s’il n’est pas aussi bien que le premier, mais on se paye toujours pas mal de fou rire grâce à tornado (a mon avis, il aurais dû l’appeler vraiment Stupido) ).
Ensuite je me lance dans ma résolution : un dessin façon style « réel » chaque jour .
Et après avoir vu Smallville, Marine et moi partons nous coucher.

Mimiko

Comments

[Pépite]

Courage ma grande, t'es en vacances, savoure tes jours de repos et en septembre tu rattaqueras tes cours avec un mordant plus vivace que jamais.