Aspiration à la lumière
Pas grand chose à dire.
Je continus à déprimer. Comme qui dirais je me complais dans la pénombre.
"Et si tes amies t'appelle? Comment tu feras?"
Se retenir de ne pas foudroyer sa mère du regard.
"Et qui m'appelerais? Ya aucune chance. A part 'Risa, ya plus personne pour moi à Colomiers..."
C'est peut être pour ça que j'ai réussi à me convaincre d'aller en cours Jeudi. Toutes mes amies sont à Toulouse.
Depuis que je connais Naru et Asuka, depuis qu'elles ont été prés de moi, j'ai toujours eu peur de redevenir seule. Cette peur je l'ai affirmé avec force l'année dernière, car je savais ce qui allé arriver.
Maintenant que c'est arrivé, je me sens rempli de colère et de tristesse.
Peur de perdre ceux qui ont été cher.
J'ai appris à être plus patiente, évidemment, mais il y a des limites à tout.
Des limites particulièrement à la compréhension.
Qu'est ce que j'y peux! On me reproche d'être trop fidèle et d'être trop attachée. Parce que mes amies de Toulouse voyent que je souffre et elles ne peuvent rien faire parce que je suis trop accrochée. Ca les rend triste, et ça me rend encore plus misérable.
C'est cependant dans les ténèbres que mon inspiration est la plus fertile.