SOS (Strawberry On the Shortcake)

19 juin 2007

Je ne sais plus où j'ai entendu cette phrase aujourd'hui, mais un homme a dit que les êtres humains vivaient souvent des choses qu'ils qualifient d'impossible. Pourtant, c'est possible, puisque c'est en train d'arriver.

Ainsi, quand j'étais petite, je pensais qu'il était impossible que mes parents divorcent. J'en étais trés fière et je n'hésitais pas à m'en vanter quand mes cousines étaient prés de moi. Ca me donnait une impression de superiorité je crois. Six ans plus tard, mes parents se séparaient.

En troisieme, je pensais qu'il était impossible qu'une fille aussi médiocre que moi soient accéptée au lycée des Arenes et puisse changer ma vie pour une toute nouvelle. Quelques mois plus tard, je reçevais la lettre d'admission.

En terminale, je pensais qu'il était impossible qu'avec ma feignantise et mes mauvaises notes, je puisse avoir le Bac. Une année plus tard, mon nom figurait sur la liste des reçus.

Il est possible que je croyais impossible pas mal de chose dans ma vie. Par exemple, que Marine est un petit copain avant moi, que mon père me ferait des gateaux tous les week-end, que je devienne gothique, qu'Asuka et moi on se fache, que ma mère achête une moto alors qu'elle ne sait pas conduire ou qu'une amie à moi pouvait être dans un gouffre similaire au mien.

C'est justement parce que l'impossible devient possible, que la vie peut plaire. Chaque coin de rue, chaque porte ouverte mêne vers un inconnu plus ou moins connu.

Peut être que mes parents se remarieront (*rire* ça c'est casi impossible), que je deviendrais écrivain, qu'Asuka et moi on se réconcilira, que Marine grandira et que Kitsune retrouvera gout à cette vie.

Rien n'est impossible du moment que ça reste concret.

Aprés tout, une petite fille blonde que je ne connaissais absolument pas m'a ouvert trois porte et un ascenseur comme si elle savait tout de moi, où je voulais aller et dans quel but. Regardant ma gène d'un air rieur avec toute l'innocence que j'ai perdue.

Alors pourquoi pas continuer à vivre?

Mimiko.