Ressentiment

Toutes mes amies pourraient le dire:
Je déteste le train.

Aprés quatre ans à l'utiliser presque tous les jours, j'ai toutes les raisons possible de le détester.
Il n'est jamais annulé le matin, mais souvent en retard, me faisant arriver dix minutes aprés la sonnerie des cours.
Il est trés souvent annulé le soir et encore plus souvent en retard lorsque je veux rentrer le plus vite possible.
Les travaux et les grèves tombent généralement au pire moment de l'année et je dois marcher un quart d'heure de plus pour rejoindre un bus dont les horaires sont incertains.
Je pourrais encore en dire des belles, mais ça prendrait trop de temps et de place.

Donc j'ai acceuilli avec un immense plaisir la réponse à mes prières.
La ligne du 64 va venir jusqu'à côté de chez moi. Je n'aurais plus à attendre le train et c'est beaucoup plus proche de chez moi.

Sinon, aujourd'hui, j'ai passé ma journée à faire les soldes avec Arisa et son amie Amélie pour acheter les chaussures sur lesquels je bavais depuis longtemps X3, ainsi qu'une jupe que j'avais déja repérée.
Arisa a reconnu par hasard Isaka au passage et elle venu nous rejoindre. Nous avons aussi croisé Mizuki et... Lui (avec un grand L, enfin bref... Je déteste vraiment mon passé *gros soupir*).

Si sur le moment, ça ne m'a pas troublée, je dois dire que maintenant, ça me fait comme quelque chose. Des ressentiments... Et pas uniquement à cause de ça. Certains changements sont mal appréciés, certaines épées de Damocles le sont aussi.

Etrangement, c'est la voix de Naru qui résonne dans mon esprit. Ce qu'elle m'a dit quand on rentrait de la Fête de la musique. Peut être que je l'exaspère... Mais je m'exaspère moi même d'avoir un coeur aussi fragile et aussi fidèle à mes sentiments.

Pourtant, je sais qu'il faut que je mette mes sentiments de côté si je veux construire quelque chose.

Je n'aurais pas du fonder a nouveau de l'espoir.

Pas dans ce cas là en tout cas.

Si je m'en mords les doigts, je ne dois m'en vouloir qu'à moi.

Ca m'apprendra à être plus prudente.

Mimiko.