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***A travers mes yeux, mon monde et mon ange***
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29 décembre 2008

Complainte à la lune.

Je lis en ce moment un manga qui résonne en moi comme un echo...
Je l'ai écrit aussi il n'y a pas longtemps... Et ce n'a pas été trés facile.

Mimiko et moi, on se ressemble. Comme les deux faces d'une pièce, notre vécu est différent mais nos blessures se ressemblent.
Certe, je ne me vanterais pas d'être au coeur d'un engrenage infernale comme c'est le cas pour Mimiko, mais moi aussi je suis enchainée et plus je me débat, plus j'ai l'impression de m'emmeler.
Tout comme Mimiko, je maudis Aaricia d'être ce qu'elle a été. Au point où, écrire sous le point de vue d'Aarcia est un vrai supplice...
Parce que Aaricia, c'était moi. Aaricia, c'était celle que j'étais à 11 ans. C'était ce moi qui a mis toutes ces chaines, qui a refermé les menottes et qui en a perdu la clef. Même si je sais que j'ai agit à l'époque pour survivre dans ce monde qui commençait à m'apparaitre petit à petit dans toute son horreur, je ne peux m'empêcher de me détester. Aaricia c'est la vertue, la moi vertueuse, celle qui n'agit que pour le bien et qui refuse d'agir autrement. Evidemment, c'était difficile, alors est apparut Caïn, le mal que je devais vaincre malgrés l'attirance que j'éprouvais pour lui.
Et Aaricia a combattu ce mal jusqu'à la fin, jusqu'à son dernier souffle, refusant tous liens autour d'elle. Seule, terriblement seule.
Himeko est alors apparue alors que j'avais 12 ans, elle est la moi qui a détesté les autres, qui a détesté le monde et qui plus que tout, a détesté son père. Elle est celle qui avait décidé de se battre, qui n'avait pas peur de verser du sang autour d'elle, surtout pas peur de verser son propre sang. Mais qui a causé la disparition et le malheur des gens qui l'entouraient. Et ça, elle ne s'en est aperçue qu'aprés coup. Il ne lui restait plus qu'à verser des larmes et se maudir.
Je ne me suis jamais reconnue dans Moona... Peut être, une vague envie de redevenir une enfant tendre et vertueuse... Pour moi en tout cas, elle reste la vraie mère de Mimiko, une pauvre chose disparue avant même d'avoir vécue, anéantie dans l'oeuf par le mal...
Et finalement Mimiko, celle qui passe de la lumière à l'obscurité, celle qui n'arrive pas à trouver le juste milieu. Celle qui éssaie mais qui échoue souvent, se lacérant de ses propres faiblesses. La moi actuelle depuis que j'ai 14 ans. Elle a balbutiée et bien évoluée, et finalement Mimiko, parce qu'elle à Heero, finira par trouver le bonheur.
Mais moi je n'ais pas Heero...

Parlant de ça, je ne sais pas si les chroniques d'Andromède se termineront avec Mimiko où si Sué aura droit à son mot à dire. Pour l'instant, Sué m'est inconnue. Je n'ai pas eu de revirrement de façon de penser depuis maintenant trés longtemps. Je suis figée dans mes chaines...

Comme je le disais au début, ça a été dur d'écrire "Si seulement je n'étais pas revenue..." ou "Si seulement je n'étais pas née...". Ou encore "Si seulement je pouvais disparaitre..."...
Il serait vain de l'ignorer, contrairement à Mimiko, si je m'étais rendue chez Caïn, cela aurait été pour qu'il mette fin à ma vie. Je désire la mort au fond de moi parce que je n'arrive pas à accepter ce que je suis, parce que je n'ai nulle part où aller et que personne ne m'attend... Je n'ais pas de place dans ce monde.
Si seulement il y avait tout cela, mon coeur serait en paix et je pourrais apprécier les jolies choses de la vie...
Je pourrais être aussi comme la plupart des gens de ce bas monde et me frayer un passage à la force de mes capacités et me décider une place où vivre mais... C'est une tâche monumentale pour moi qui n'ait pas de goût à le vie. J'éssaie, mais il y a toujours des "A quoi bon?", "Pourquoi faire?", "Ca n'arrivera jamais!"...

Houhou... Mimiko la petite réveuse qui ne sait rien faire d'autre que pleurer ses rêves iréalisés... Elle ne sait pas vivre, elle ne sait pas aimer, elle ne sait pas éxister...

J'ai souvent l'impression d'être clouée au sol, un pieu dans le coeur, les bras et les jambes lourdes et immobiles, la pluie froide et amère tombant en petites gouttes dans ce jardin où une lune en croissant brille toujours dans le ciel. J'ésaie de lever la main pour l'attraper, mais c'est trop difficile et c'est trop douloureux.
Je n'arriverais jamais à attraper la lune et ça fait pleurer mon coeur qui saigne, mon coeur sec et froid comme de la glace.

Est ce que si je meurs, si j'abandonnais ce corps encombrant, je pourrais toucher la lune?

Plusieurs jours que je rêve de lui. L'homme que j'aime.
"J'aime ces rêves autant que je les détestes" a dit une personne.
Moi aussi et ça m'use... Et ça m'use... Parce que je l'aime et que je suis obligée de vivre séparé de lui. Que je ne peux pas en parler autour de moi car je ne rencontre que de l'incompréhension.
Oui, on peut tomber amoureuse d'un rêve.
Oui, on peut se réveiller et se mettre à pleurer en réalisant que c'est fini, une journée à supporter sans lui, peut être même plus...
Alors forcément, que personne ne s'étonne si je déprime lorsque la nuit tombe.

Je suis un loup qui se meurt d'amour et hurle à la lune.

Mimiko.

Pour Cristal si elle passe par ici (on ne sait jamais): je pense que tu as reconnu tes mots et ton dessin (même si ce dernier n'est pas tout a fait dans le contexte... Désolé je l'aime bien). Comme toi, j'aimerais pouvoir trouver suffisamment de poudre de fées pour m'élever dans les airs et supporter plus facilement tout ça...

Meet_you_there__by_crycry

      

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