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***A travers mes yeux, mon monde et mon ange***
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7 janvier 2009

Ash like Snow

Aujourd'hui, pour la première fois depuis la fin des vacances, j'ai remis les pieds à la fac. Il faisait nuit et froid, c'était la semaine avant les partiels, donc j'étais franchement morose. J'avais envie de parler à personne. D'ailleurs j'ai parlé à personne alors que j'ai aperçu (pas du premier coup évidemment vu que j'y vois pas clairement au delà de quatre mètres -_-') des gens que je connaissais. Ils ne sont pas venus me parler, peut être qu'ils ne m'avaient pas reconnue...
Même les copains que je m'étais fait en documentation. Et j'ai aussi snobé ce crétin de garçon et même si je ne peux m'empêcher de le trouver toup simplement mignon et attachant (c'est un hamster???) je crois que ma déprime a vaincu mon béguin.
C'est un de ces jours où je me plonge dans le mutisme. C'est ma façon, certe, puérile, de réagir quand je suis déprimée. C'est une habitude restée du collège et il y a des fois où j'ai serieusement envisagé le fait de ne plus parler. Chaque fois que c'était le cas, ma mère, parce que je l'aime trop et que je déteste la faire souffrir, a toujours réussi à me faire craquer.
Je sais que le dialogue est le meilleur moyen pour résoudre les choses, mais j'ai tellement éssayé d'expliquer ce qui n'allait pas, que ça ne sert plus à rien, je pense.

Dans la salle de cours, je n'ai pas une seule fois levée la tête de ma feuille ou du professeur. Observer mes camarades de classes était impossible. J'ai séché les oraux, certains partiel, je sais que vis à vis de ma décision c'est stupide de ressentir ça, mais je me sens coupable et honteuse. Et nulle. Je sais que je vais le rater ce semestre. Je sais que le semestre prochain sera décisif. Je sais que si ça ne se passe bien, je devrais tout abandonner. Et je me sens nulle, parce que eux, ils y arrivent. Tout le monde autour de moi y arrive. Ils travaillent dur. Et moi je passe mon temps à me plaindre.
Mais malgrés tout, j'AIME l'histoire et je VEUX devenir bibliothéquaire. Ou du moins, une partie de moi le veux, l'autre se dresse contre moi alors que pourtant, cela aurait pour but de les réunir.
C'est donc avec amertûme que j'ai assisté à mon dernier cour d'histoire ancienne romaine. C'était une de mes matières préferées et le professeur était formidable même si je n'ais jamais fait la dissertation que je devais faire dans cette matière. Il nous faisait bien rire.

En sortant dehors, des petits flocons glaçés tombaient du ciel et l'air s'était encore plus raffraichis.

*Qu'est ce que je vais devenir moi ?*
J'ai remonté l'allée, recroquevillée dans mon menteau et je retenais les larmes qui menaçaient de couler.

Si malgrés le changement de régime de notes, je n'arrive pas à suivre les cours, je n'aurais plus qu'à envisager soit 1: les cours par correspondances, soit 2: travailler avec pour seul diplome un bac eut au petit bonheur la chance.
Et je je ne sais pas si je supporterais de voir mon rêve d'une petite bibliothèque chaleureuse partir à la poubelle.
Je suis minable.
Je me déteste.
Un être tel que moi ne devrait pas exister dans ce monde.
Je crois que je vais finir par me noyer dans mes regrêts. Et si ce n'est pas le cas, ce sera dans mes pleurs.

Il a continué à neiger.
J'ai pensé qu'aller m'acheter des livres me remonteraient le moral, mais ça n'a pas duré longtemps.

Je suis rentrée vers 13H, il neigait toujours.
Je me suis enfermée dans la maison avec mes mangas achetés, pour les lire collée au radiateur pendant que Grisette jouait l'amoureuse en se frottant contre moi et en grimpant sur les meubles autour de moi. En 10 ans de vie, elle s'est recemment aperçue qu'elle pouvait sauter haut... Ou c'est moi qui suis trop laxiste avec elle.

Quand j'ai relevé le nez, il ne neigait plus, mais le ciel avait gardée sa teinte cendre.
Ce qui est vraiment moins joli sans la neige.

Ce qui au final, ressemble à une drole métaphore de la vie. 

Mimiko.

Merith_AJUHeero       

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