L'enfer des soirées estudantines

6 novembre 2006

Vous venez de terminer votre dernier cours à six heures. Votre prof de dessin c'est comporté comme un sadique, vous avez mal au dos, au pieds, vous êtes fatigué et vous en avez ras les chausettes. Vous vous dites:
"Ouf enfin c'est fini"
Grave erreur premiere année!
Par la force du saint esprit, du saint patron du travail, de la fac et beaucoup de la cruauté de la Vie, une centaine d'étudiants sortent de leurs cours et se dirigent tels des automates le long des couloirs vers la bouche de métro.
Déja 1, je déteste ça, j'ai l'impression de me retrouver à la sortie du travail, quand tout les cadres sortent en même temps de leur immeuble de cinquante étages. Ca fait machine et ça me procure une telle perte d'identité dans la masse que ça me donne envie d'hurler.
2, ça a pour conséquence une queue mémorable pour passer les tourniquets de compostages. Vous êtes fatiguée, mal au dos ectetera, vous être à présent énervé, mais en plus vous vous retrouvez collé entre quatre inconnu et prise entre quatre discutions différentes.
Et comme je suis maudite (voir plusieurs post précédents), ya quatre clampins qui vont vers Basso Cambo et tout le reste vers Balma.
Devinez vers où je vais moi???????
Aprés avoir laissé passé deux rames de métro surbooké, me voila à nouveau coincé entre quatre inconnu et une barre de fer, la patience proche du zéro fatal, mais en plus je dois me coltiner deux filles newbie en mangas:
-Ouais on m'a conseillé Fruits Basket, mais aussi Naruto, c'est quoi?
-Chais pas, un petit blondinet je crois...
(je précise, je n'ai rien contre les petits nouveaux normalement, mais là cas était différent, il était 6h30, dans un métro fatigué et cetera, et j'avais une furieuse envie de répliquer qu'il fallait être grave pour pas connaitre Naruto alors que MEME ma mère connaissait.)
Je finis par me tapper la tête contre la barre de fer par désespoir.
Mon arrêt enfin, j'assome une fille avec mon carton à dessin et je me laisse aller sur les escalator comme une larve ou du fromage fondu.
Mais comme si ça s'arrêtait là...
Direction le train. Attente de 20 mn dans le froid et la nuit à supporter les discussions typique de groupe de lycéeins et de groupe de mères.
Le train arrive. Les connards ont mis que deux wagons.
Résultat pour la troisième fois en même pas une heure je me retrouve scotchée contre quatre inconnu et une vitre.
Mon arret, vlan froid nuit, lampadaire asthmatique, pleine lune et un voyage en pleine solitude pendant 15mn jusqu'à chez moi.
Winnerize!!! Vous venez d'arriver à destination!
Mimiko s'éffondre sur un canapé pour mourir en paix.
Ce qu'elle ne peux pas se permettre, car elle a du travail ce soir!
HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA!!!!!!
Pourquoi tant de cruauté? T_T