A posteriori (En partant des données de l'expérience... )

J'ai eu mon partiel aujourd'hui:

"L'art est ce qui rend la vie plus interessante que l'art" (Robert Filliou). Illustration d'un véritable élan dans la création artistique, montrez comment ce lien de l'art à la vie s'est manifesté. Vous appuierez vos propos sur des exemples précis.

C'était de la période années 50 à 70, des noms appris par coeur ont volé dans mon esprit, Cage, Brecht, Niki Saint Phalle, Moris, Nitsh, Beuys, Nam Jun Paik... Certains se sont malheureusement perdu comme Maciunas ou Kapprow et certains neurones en inactivité depuis l'année dernière se sont remis en place.
Je me sens toujours maladroite lors des controles ou les partiels. Je ressens une difficulté à m'exprimer et à classer toutes les informations. C'est pourtant différent quand j'écris un roman, tout est clair dans mon esprit, chaque évènement est à sa place et moi, auteur omniscient, je peut écrire en prenant compte de ses évènements. Ce talent disparait devant les sujets de partiels apparemment.
Mais je me suis pas trop mal débrouillée quand même.

J'aime apprendre de nouvelles choses et j'aime l'Art. Cette année l'histoire de l'art a été d'ailleurs une occasion de m'enrichir un peu plus et d'aimer les mouvements artistiques qui lorsque j'étais au lycée m'apparaissait comme disparate et compliqué.
Je n'aime seulement pas tout le travail artistique forcé qu'on nous demande de faire. C'est ça! J'ai l'impression d'être un forçat dont la peine est de tenir un crayon ou un pinceau sans arrêt pour faire des choses qui ne me plaise pas. Je suis enchainée parce qu'on m'interdit de faire ce qui me plait à moi, malgrés leurs veines promesses.
Rien qu'à cause de ça, ce systeme d'enseignement pourri, je dois dire adieu à l'art.

J'aime l'histoire. C'est passionnant et c'est probablement la matière où j'apprend le plus pour ma culture. La matière qui irait le mieux en harmonie avec l'écriture. Hélas les débouchés sont quasi-nul à part si on veut devenir prof et puis les dates c'est aussi pas mon truc.

J'aime l'écriture. Ca c'est pas une découverte et c'est justement à cause de ce rêve que je cherche un métier nourricié. Vraiment. Il m'arrive de me maudir et de me dire: "ton rêve, ça aurait pas pût de devenir boulangère!", surtout lorsque j'ai l'impression d'écrire mal. Groumf. Bon apparemment, d'aprés Naru, j'ai de la chance, elle semble préférer mon roman à Eragon...
Alors travailler dans l'édition... Aurais-je le cran, la passion et est-ce que ça m'enrichira spirituellement? Bon, je crois qu'à mon stade, il est plus important de m'enrichir financierement pour aprés, s'interesser au reste... 

Mimiko qui ne parle plus que de métier.

PS: temps sinistre aujourd'hui.